mercredi 3 août 2016

Chili

Le 31 juillet, on arrive au Chili, mais on peut dire qu’on ne le visite pas. En effet, on vole depuis Buenos Aires, jusqu’à Santiago, où nous prenons directement un vol pour Calama. Ce dernier vol sera le plus beau que je vais faire, je pense… on vole à 10'000 mètres mais comme on passe juste en dessus de la Cordillère des Andes, on a l’impression de voler à 4'000 mètres, ceci avec un paysage à couper le souffle.



A Calama on arrive dans un mini aéroport tout neuf… on prend directement notre voiture de location pour se diriger au centre ville. Comme on arrive tard (17h), on décidé de dormir sur place. On ne savait pas trop à quoi s’attendre de cette ville car le routard était très négatif. On a été surpris en bien. Il n’y a certainement rien à voir, mais la circulation est fluide et les trottoirs larges. Ils y a des chiens errants partout, mais pas plus qu’ailleurs. Il faut savoir que les chiens errants ont l’air plutôt bien soignés ici. Il n’est pas rare de voire des petits tas de croquettes posés sur le sol. Beaucoup d’entre eux ont aussi des petits manteaux sur mesure… Ils ne sont pas agressifs. Le soir on mange dans un restaurant "Allemand"...

Le 1er août, on part direction San Pedro de Atacama. Avant cela on fait des courses à Calama, quelle bonne idée on a eu car à San Pedro il n’y a pas grand-chose à part des petites épiceries. Après deux heures de route, on arrive à San Pedro et là ça change radicalement de Calama ou des autres villes que l’on a pu voir jusqu’à présent.
San Pedro, c’est un village magnifique, rues en terre, maisons basses barricadées par des murs rouges, sa petite place ombragée par des grands arbres majestueux… et sa horde de touristes. Ce village est surprenant, car sans le tourisme il n’y aurait rien. Dans ces rues poussiéreuses, on trouve des magnifiques petits bistrots, des magasins qui vendent des vêtements importés de Bolivie et d’innombrables agences de voyage qui vendent des tours organisés. Bref, on adore cet endroit car les touristes qui viennent ici ne font pas partie du tourisme de masse du type plages méditerranéennes, c’est des vrais « roots », des jeunes, des plus vieux, mais tous respectent l’environnement dans lequel ils se trouvent.




Sinon, notre hôtel est top… en fait c’est pas un hôtel car il y a que trois bungalows… et un grand terrain. Les enfants adorent. La journée il fait 20 à 25 degrés… la nuit ça descend à -5…. Normal on est dans un désert. Donc les 3 couvertures et le chauffage sont les bienvenus car les maisons ne sont pas isolées ici. Le seul hic c’est le wifi… qui fonctionne peu ou pas… mais on ne va pas se plaindre, on a déjà du wifi au milieu du désert.


Le 2 août, c’est grasse mat… puis on va faire un tour au village pour acheter une bonne salade pour le midi. On va manger à la maison. Oui maison… car comme nous n’avons plus de maison depuis 3 mois, on s’approprie très vite ce nouvel endroit. L’après-midi, départ pour la Valle de la Luna, à quelques kilomètres de San Pedro. Je crois que c’est l’un des plus beaux endroits au monde que j’ai jamais vu. Juste incroyable ! Premièrement on visite un caverne avec de la pierre de sel emprisonnée dans le rocher. 20 minutes de marche à essayer de se frayer un chemin, presque de la spéléologie pour débutant. Puis, on monte sur une « montagne » qui surplombe la duna mayor (la grande dune). Cette dune est interdite d’accès, heureusement car elle est magnifique, immaculée. La vue est à couper le souffle, j’ai presque eu une larme en voyant ça et en pensant au privilège qu’on a de voir des choses comme ça. 









Le volcan Licancabur qui se trouve à 33 km de San Pedro.

Le wifi est inexistant à l'hôtel. On vient donc à la place du village pour mettre à jour le site. Je ne vais donc pas mettre le site souvent à jour.

Le 3 août, le matin on fait tranquille. On passe à la place du village pour mettre à jour le site (pas de wifi à l’hôtel). On boit beaucoup d’eau car le lendemain on va voir les Geysers du Tatio qui se trouvent à 4'300 mètres. Il faut préparer le corps à ça en restant tranquille et en buvant beaucoup d’eau. On verra si on aura le fameux « mal d’altitude ».
Dès 13h, on se dirige vers les « Termas de Puritamas » qui se trouvent à 3'500 mètres. Il s’agit en fait d’une rivière qui sort dans un canyon à une température d’environ 30 degrés. L’entrée n’est pas donnée mais c’est pas grave, c’est juste magique. Sur place, il y a plusieurs bassins et on se retrouve seul au monde… il n’y a personne à part nous. On profite de cette solitude une bonne heure avant que d’autres touristes apparaissent. Cet endroit est merveilleux, se baigner au milieu des roseaux, en plein désert… franchement y’a pas de mot.






Sur la piste qui mène aux thermes... On s'amuse avec la voiture

Le 4 août, réveil à 4h00 du matin pour l’aventure vers les Geysers. On a environ 2h de route sur piste à faire avant de les atteindre. On décide de ne pas faire de tour organisé et d’y aller avec notre voiture. Après-tout on a loué un 4x4 pour ça. Pourquoi y aller si tôt ? c’est parce que c’est à l’aube que les geysers sont le plus visibles. Ils se réveillent en raison de l’amplitude thermique qui existe entre la température de l’eau (très élevée) et la température extérieure très froide du matin. En été, la température de l’aube est d’environ -5 degrés… pour nous, qui sommes en hiver, il a fait -15… Arrivée sans problème là bas vers 6h30 du matin… quant au mal d’altitude, c’est allé… Léonie à quand même vomi… En fait nous n’avons pas eu mal à la tête, par contre chaque geste est un effort. Dès que tu marches plus vite tu t’essouffles. J’ai aussi eu quelques étourdissements et Jules aussi. On a pas mal souffert du froid même si on était bien équipés. Quant aux Geysers c’est magnifique à voir, mais on s’attendait à les voir cracher plus haut. Par contre les colonnes de fumées atteignent facilement 10 mètres de haut. 






Après les Geysers, on aurait pu se baigner dans la piscine chaude, mais vu la température extérieure on a évité… beaucoup de courageux l'on fait.
Sur le chemin du retour, on a pu admirer le paysage qu’on n’avait pas vu de nuit en roulant… je n’ai pas assez d’adjectifs pour d’écrire ces paysages… on a eu la chance de croiser les lamas et des vigognes.




De retour à l’hôtel, on a eu la surprise d’avoir un troupeau de mouton et de lamas qui paissaient dans notre jardin…

Le 5 août, on a du changer d'hôtel. On a rien fait de spécial.

Le 6 août, départ pour la Laguna Chaxa, qui se trouve dans le Salar d’Atacama. Dans ces deux lagunes, se trouvent trois espèces de flamands roses. Comme nous sommes en hiver, il y en a beaucoup moins qu’en été, mais on voit quand même un bon nombre d’oiseaux. C’est rigolo de les voir à l’état sauvage, au milieu de ce salar. Habituellement on les voit au zoo entouré de verdure et de plantes exotiques… qui n’est pas du tout leur habitat naturel.
Donc là, on est au milieu du salar… le silence est étourdissant, le paysage magnifique. L’eau des lagunes est tellement calme que l’effet miroir est saisissant.




Par la suite on se dirige plus loin dans le salar pour essayer de trouver un coin où faire des photos rigolotes. C’est pas facile car le salar d’Atacama, qui est le plus grand du Chili et pouvant atteindre 1450 mètres de profondeur, n’est pas plat… la croûte de sel est tourmentée et chaotique. Finalement on trouve un endroit où le sel est plat et où l’on peut faire les fous…










Après le salar, on se dirige vers San Pedro. C’est la fête de l’enfance aujourd’hui donc le village est blindé d’enfants. Il y a des châteaux gonflables, un fête foraine et tout est gratuit… pas besoin d’expliquer que Daniel et moi avons papoté avec Patricia, une genevoise très sympathique pendant que les enfants se sont éclatés.
Le 7 août, le matin c'est devoirs. L'après-midi on va à la vallée de la Muerte qui se trouve à côté de San Pedro. Cette vallée se nommait à la base "Marte" qui veut dire mars, mais avec le temps son nom est devenu Muerte. Le paysage est assez dingue, surtout la route qui mène à la grande dune de sable "la duna mayor" sur laquelle on peut faire du surf. Malheureusement nous n'avons rien pour glisser, mais les enfants sont très contents de courir en bas.








Le 8, c'est voyage direction La Serena. Notre vol faisait Calama-La Serana-Santiago. En arrivant sur La Serena, à 150 mètres du sol, notre avion à du remonter à fond... en plusieurs étapes. Pour finir le pilote à fait une annonce comme quoi il ne pouvait pas se poser à La Serena à cause de la météo et qu'on allait directement à Santiago... Bon... la compagnie paie l'hôtel à Santiago. En arrivant à Santiago, on nous annonce que pour finir on va retourner à La Serena... on arrive donc là-bas à 23h30 au lieu de 20h00. Le positif c'est que pendant l'attente, Jules à pu entrer dans le cockpit.

Le 9 juillet, on visite La Serena. C'est une assez grande ville prise d'assaut par les touristes en été (plage de sable). Pour notre part on se balade au centre pour acheter deux-trois trucs qu'on ne trouve que dans les grandes villes. Sinon c'est assez sympa, on se croirait presque en Suisse. Les rues sont propres et nos amis les chiens errants ont presque disparu. On va voir le musée archéologique gratuit et le jardin japonais qui est beaucoup plus beau que celui de Buenos Aires.






A l'hôtel on rencontre un couple venant de Guyane Française. Très sympa de papoter un coup mais malheureusement ils doivent repartir.

Le 10 août, on quitte notre hôtel de La Serena... enfin auberge... très sympa, mais pourrie. Notre chambre était couverte de moisissures... à tel point que j'avais presque du mal à respirer à cause de l'odeur. Donc, nous partons en direction de la vallée de l'Elqui, qui se trouve à 100km à l'intérieur des terres. Cette vallée est connue pour trois choses, la première est qu'elle bénéficie d'un climat privilégié et que ses terres fertiles lui permettent la culture de la vigne qui produit le fameux pisco (j'en parlerai plus loin); la deuxième est que son ciel détient le record mondial des nuits totalement dégagées (plus de 300 nuits par an) ce qui fait qu'on y trouve les plus grands observatoires astronomiques du monde (comme à Atacama d'ailleurs); la troisième est le fait qu'il est prouvé scientifiquement que le centre magnétique de la terre s'y trouve.. beaucoup de communautés spirituelles s'y sont installées étant certaines que c'est à cet endroit que les ovnis viendront se poser sur terre...
A Pisco Elqui on se pose sur une terrasse. Je goût le fameux Pisco Sour, sorte de cocktail avec le Pisco et Daniel et les enfants prennent des jus de fruits qui sont réputés dans la région. Daniel ne peut pas boire d'alcool car au Chili la tolérance est de zéro pour l'alcool au volant.







Puis nous allons à notre hostal qui se trouve à 10 km de Vicuna. Marina, la maîtresse des lieux nous accueille en français... et son mari Michel est belge. Les enfants courent déjà dans le jardin où il y a une soixantaine de poules... et deux bergers allemands. On va se plaire ici. On est très étonné car ils ont 4 chambres et on partage leur maison. On utilise leur cuisine... c'est un peu gênant au début mais on s'y fait vite. On s'entend vite très bien avec eux et ils sont aussi content de pouvoir parler français.

Le 11, on repart à la vallée de l'Elqui sur les conseils de Michel. Nous devons aller plus loin et le paysage est encore plus beau. On se retrouve dans les vignes.





De retour à l'hostal.



Le soir, on boit l'apéro avec Marina et Michel. Pour moi et Marina ça sera Pisco Mangue (délicieux) et pour Daniel et Michel vin rouge puis Pisco pur (35 degrés). On ne va pas souper mais on fera tout de même des pâtes aux enfants. Pour les adultes ça sera guacamole et pebré maison (mélange de tomates, ail, oignon, coriandre et japalenos que les chiliens mangent presque à chaque repas). Le lendemain, le réveil fut difficile pour Daniel.
Sinon le Pisco, c'est la boisson nationale chilienne, c'est une eau-de-vie de raisin qu'on boit pure ou avec du citron sucré (pisco sour) ou avec d'autres jus de fuit. Les chiliens aiment tellement ça que seulement 5% de la production totale est exportée.

Le 12 août, départ pour la côte à Tongoy. C'est Michel qui nous a conseillé d'y aller. Après des adieux que l'on ne souhaitaient pas (on serait resté encore un moment), départ dans notre mini voiture.
On arrive à Guanaquero où l'on mange notre première empanadas de coquilles st-jacques... excellent... et aussi un ceviche de reineta.. délicieux. On est vraiment content de manger des poissons frais comme ça. Puis on arrive à Tongoy qui est une petite station balnéaire, village charmant avec ses maisons en bois. Ce qui est moins rassurant c'est les panneaux qui te disent la direction à prendre en cas de tsunami. Bon, au moins ils sont habitués les chiliens.. donc il suffit de suivre les gens au cas où il y a une alarme tsunami.



La vue depuis l'hôtel.

Pour reparler des tsunamis et expliquer leurs causes, il faut savoir que le Chili se trouve dans l'une des zones sismiques les plus actives au monde. Le Chili connaît un gros séisme tout les 10 ans environs (dons plus de 8 de magnitude). Ici on fait la différence entre les secousses légères (moins de 7) et les vrais tremblements (plus de 7). Sur l'ensemble du Chili on enregistre environ 500 secousses et 7 séismes importants par an ! Qui dit tremblement de terre dit tsunami, voilà pourquoi tout est très bien indiqué ici et la population sait comment réagir. Ils ont l'habitude.

Le 13, on a de la route à faire, on part de Tongoy pour se diriger vers Pichidangui plus au sud sur la côte. Sur le chemin on décide de visiter le parc national Jorge Fray. En arrivant sur place les prix affichés nous font froids dans le dos. Non seulement c'est cher (notre première et j'espère dernière déception sur le prix dans ce pays), mais en plus il y a un prix touriste... deux fois plus cher que les chiliens... du coup comme on a encore pas mal de route on décide de ne pas y aller. Aucun regret, sur la route (qui mène au parc) on voit des paysages magnifiques. Ici, l'herbe verte est tellement claire qu'on dirait qu'elle vient de pousser, le contraste avec les cactus et les buissons beaucoup plus foncés est incroyable. En plus il y a pleins de troupeaux de chèvres, des chevaux et des ânes... pour le bonheur des petits et des grands.




Le 14, avant de partir on va voir le port de Pichidangui, on adore. C'est dimanche et il y a pleins d'animations. La plage est immense, en été ça doit être vraiment sympa. On décide de manger une empanada, avec vue sur l'océan...





Puis nous arrivons à Valparaiso. Notre auberge est située juste en dessus d'un des fameux ascenseur de Valapaiso. On est un petit peu éloigné du centre, mais on a trouvé un petit parking gratuit pour notre voiture, ce qui est plutôt bien pour un centre ville. On se réjouis de demain pour aller découvrir la ville.




Le 15, visite de Valparaiso... et franchement on a adoré. Cette ville est juste incroyable. La ville basse, sur la côte, est plutôt moche et peut même effrayer car on y voit des vieux immeubles sales et tagués de partout, ce qui donne aussi un certain charme. Bordant la baie, il y a 45 collines sur lesquelles s'entassent toutes sortes de petites maisons colorées. On peut y voir des maisons "solides" assez récentes, comme de véritables taudis. Pour atteindre les collines que l'on parcourt à pieds, on a le choix entre les ascenseurs ou les escaliers, ou encore les routes sinueuses. On s'y perd volontiers avec une vue à couper le souffle sur la baie. Toujours sur les collines, les maisons sont de toutes les couleurs, couvertes de beaux graffitis. Bref, on comprend aisément que les artistes de tous genres adorent cette ville. Il fait bon y flâner et Valparaiso dégage vraiment quelque chose.


 En basse-ville on trouve aussi des beaux immeubles de types européens. Ceci est certainement du au fait que le port était très important car c'était le premier port d'importance en Amérique du Sud pour les bateaux venant d'Europe ou d'Amérique de l'est, ceci avant l'ouverture du canal de Panama.
 Les ascenseurs datent de la fin 1800 début 1900. Ils partent à l'assaut des collines et sont bien utiles... Ils sont tous classés monuments historiques mais ne sont pas tous en fonction. Nous en avons pris deux. C'est rigolo car certain font 50 mètres de long pour une pente à 45 degrés. Le plus ancien, le "Ascensor Conception" date de 1883. C'est assez sympa de les emprunter mais je ne sais pas s'ils sont vraiment entretenu... donc on retient son souffle jusqu'en haut...













Le 16 et 17 août, on a trouvé un appart dans une tour près de Renaca. Pour un prix dérisoire car ils bradent les prix pendant l'hiver. En été on aurait fuit l'endroit, mais là... en hiver, y'a pas grand monde et ça fait du bien de ne rien faire... il faut dire que ça fait 3 mois qu'on voyage et c'est fatiguant... ;-)
La plage est magnifique et l'océan fait peur, il doit être particulièrement dangereux ici. Les vagues sont d'une force incroyable. Bref, pendant deux jours on se fait des balades et des bons petits plats.
 La vue depuis notre tour.
Petite séance de sport...




 Daniel nous a cuisiné un ceviche de reineta... délicieux.
Le 18 on part pour Santiago. On y passera qu'une nuit car le 19 départ pour l'île de Pâques. Pas grand chose à montrer comme photo... sauf éventuellement notre apéritif sur le balcon et la vue depuis notre balcon toujours.


Le feedback du Chili va être assez bref… on a adoré !

C’est un pays très proche de l’Argentine géographiquement, mais il y a des grandes différences de cultures. Déjà pour la propreté… ça n’a rien à voir. Autant nous avons été surpris en Argentine par la saleté omniprésente et autant au Chili ce n’est pas du tout le cas. On nous a toujours dit que l’Argentine était plus chère que le Chili… et bien c’est faut… Actuellement (je pense que ce genre de choses changent rapidement), le Chili est moins cher, surtout pour le restaurant. On dit que c’est la Suisse d’Amérique du Sud… ça je veux bien le croire.

Les paysages sont à couper le souffle, partout c’est beau (de ce qu’on a pu voir en tout cas). Ce qui est rigolo c’est que sur les autoroutes y’a des magasins… tu peux t’acheter des œufs, du fromage… pas grand-chose de plus à rajouter, c’est un pays magnifique qu’on aurait pu visiter encore longtemps. D’un côté tu as la cordillère des Andes et 200 km plus loin c’est l’océan… le changement de paysage est dingue. On y retournera… une fois…

Même si l'île de Pâques fait partie du Chili, notre visite là-bas aura droit à son propre article sur le blog.